Danscette prĂ©sentation seront abordĂ©es des Ă©tudes interdisciplinaires menĂ©es ces derniĂšres annĂ©es Ă  l’IUEM (Institut Universitaire EuropĂ©en de la Mer, PlouzanĂ©) sur l’échelle de temps HolocĂšne (derniers 10 000 ans) ainsi que sur les derniers siĂšcles (transformations environnementales avant et aprĂšs la seconde guerre mondiale). Danscette Ă©tude biblique, on va regarder 5 textes clĂ©s dans le Nouveau Testament qui s’adressent aux signes des derniers temps: 1TimothĂ©e 4 ; 2TimothĂ©e 3 ; 2Pierre 3 ; Matthieu 24-25 et le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse. Chaque passage contribue une autre vue de ce mystĂšre des derniers temps. Dansle mĂȘme temps, ces administrations se prĂ©parent Ă  obtenir un autre label, celui de l’égalitĂ© professionnelle entre les femmes et les hommes. Pour cette nouvelle distinction, elles se sont engagĂ©es Ă  amĂ©liorer l’analyse de la situation des genres; Ă  lutter contre les stĂ©rĂ©otypes, les prĂ©jugĂ©s et autres facteurs de discrimination. 15Dans la partie de sa prophĂ©tie consignĂ©e en Matthieu 24:29–25:46, JĂ©sus se concentre sur ce qui va se passer pendant les derniers jours et la grande tribulation Ă  venir. À huit reprises, il dit qu’il « vient », ou arrive *. En rapport avec la grande tribulation, il dĂ©clare : « Elles verront le Fils de l’homme venir sur les nuages. Lesdeux frĂšres sont accusĂ©s d'avoir dĂ©robĂ© environ 800 000 euros Ă  Cyrille P., un producteur de spectacle parisien. L'homme ĂągĂ© de 49 ans Ă©tait un proche d'Igor et Grichka. Il Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Les hommes ont plus souvent des problĂšmes de santĂ© que les femmes. Quels sont-ils ? Nous en parlons y a des maladies qui touchent plus les hommes que les femmes. Pourquoi ? Pour de multiples raisons, allant de l’anatomie masculine elle-mĂȘme les hommes ont une prostate et les femmes non Ă  la gĂ©nĂ©tique et aux de ces pathologies est importante pour la santĂ© publique et pour chaque patient en particulier. C’est peut-ĂȘtre lĂ  l’un des plus grands dĂ©fis reconnaĂźtre les facteurs de risque pour agir Ă  l’ les hommes nĂ©gligeraient plus leur santĂ©. Peut-ĂȘtre que ce n’est pas qu’un mythe. Au BrĂ©sil, des recherches ont mis en Ă©vidence le fait que les hommes consultent rarement et le font lorsque les symptĂŽmes sont avancĂ©s, rĂ©duisant ainsi les chances d’un diagnostic les maladies qui affectent le plus les hommes dans le maladies cardiovasculairesLes maladies cardiovasculaires sont trĂšs frĂ©quentes chez les hommes. Nous incluons ici l’infarctus du myocarde, qui est peut-ĂȘtre la forme de prĂ©sentation la plus il y a aussi l’insuffisance cardiaque, qui est plus progressive, et l’hypertension artĂ©rielle silencieuse. L’Organisation panamĂ©ricaine de la santĂ© OPS rapporte que plus de 40 % des hommes ne sont pas conscients de leur Ă©tat d’ dernier problĂšme est trĂšs grave. Comme il n’y a pas de symptĂŽmes spĂ©cifiques de l’hypertension artĂ©rielle qui incitent Ă  changer ses habitudes, les patients ont tendance Ă  perpĂ©tuer des comportements Ă  risque. Le rĂ©gime alimentaire n’est pas modifiĂ©, l’exercice physique est insuffisant et des substances toxiques sont consommĂ©es, comme l’ simple fait d’ĂȘtre un homme est un facteur de risque de pathologies cardiovasculaires. Cependant, Ă  mesure que les annĂ©es passent, le risque chez les femmes augmente, en raison des changements de la situation diffĂ©rente est enregistrĂ©e avec les accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux AVC. Il semble que les femmes aient un risque Ă  vie plus Ă©levĂ© d’en souffrir. De plus, elles enregistrent une tendance Ă  retarder la consultation lorsque les symptĂŽmes d’hommes hypertendus ne savent pas qu’ils sont hypertendus, donc ils ne consultent pas ou ne font pas de changements sains dans leurs habitudes. Le cancer de la prostateLe cancer de la prostate est la maladie oncologique qui touche le plus les hommes. Si l’on ajoute sa prĂ©valence Ă  celle des cancers du poumon et colorectal, la prĂ©valence totale est de 40 % chez les facteurs de risque ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme des circonstances susceptibles d’augmenter la possibilitĂ© de souffrir de la pathologie. Ce sont les suivants Plus de 50 ans AntĂ©cĂ©dent du mĂȘme cancer chez des parents directs Indice de masse corporelle Ă©levĂ©, surpoids ou obĂ©sitĂ© Avant l’ñge de 40 ans, il est trĂšs rare qu’un homme reçoive un diagnostic de cancer de la prostate. Ainsi, l’American Cancer Society recommande les directives de dĂ©pistage suivantes A partir de 50 ans, tous les hommes doivent se soumettre Ă  des tests de dĂ©pistage. Entre 40 et 50 ans, les hommes Ă  haut risque devraient Ă©galement ĂȘtre testĂ©s chaque annĂ©e. Les tests les plus certifiĂ©s Ă  des fins de dĂ©tection prĂ©coce sont l’antigĂšne spĂ©cifique de la prostate APS, qui est mesurĂ© dans le sang, et le toucher rectal. Cette derniĂšre manƓuvre s’effectue dans n’importe quel cabinet et ne nĂ©cessite aucune prĂ©paration et dĂ©pressionParmi les maladies qui touchent le plus les hommes, la dĂ©pression comporte un risque Ă©levĂ© de suicide. Les stĂ©rĂ©otypes de genre sont un problĂšme majeur qui entravent la consultation en santĂ© d’hommes croient que leur tristesse et leur angoisse sont des signes de faiblesse. Par consĂ©quent, ils ne frĂ©quentent pas les services psychiatriques et ne discutent pas de leurs expĂ©riences avec leur entourage proche. Le diagnostic est ainsi retardĂ© et il est de plus en plus difficile d’agir pour Ă©viter les paradoxe des donnĂ©es statistiques est que les femmes tentent davantage de se suicider, mais le taux de mortalitĂ© effectif de cette cause est plus Ă©levĂ© chez les hommes. En AmĂ©rique, les hommes reprĂ©sentent 79 % de tous ceux qui se campagnes publiques de santĂ© mentale pour sensibiliser Ă  la rĂ©alitĂ© de la dĂ©pression semblent insuffisantes. De plus en plus d’hommes et de femmes sont diagnostiquĂ©s avec cette maladie et souffrent dans l’ hommes sont plus susceptibles de se suicider, car ils sont moins susceptibles de montrer leur dĂ©pression.[/atomik- citation ]Les hommes souffrant de dĂ©pression cachent leurs symptĂŽmes pendant longtemps, ce qui retarde le traitement en temps et cancer du poumonL’une des pathologies qui touche le plus les hommes est la MPCO. C’est l’acronyme de maladie pulmonaire obstructive chronique, qui comprend la bronchite chronique et l’ du tabac a toujours Ă©tĂ© la principale cause de ce problĂšme. À cela, il faut ajouter le fait que certains hommes sont exposĂ©s Ă  des substances cancĂ©rigĂšnes par leur travail, lesquelles pĂ©nĂštrent dans les poumons par MPOC et le cancer du poumon diminuent considĂ©rablement la qualitĂ© de vie des patients. Les problĂšmes d’oxygĂ©nation et les limitations des activitĂ©s quotidiennes affectent la capacitĂ© Ă  faire face Ă  la maladie. Le fait de devoir utiliser de l’oxygĂšne supplĂ©mentaire lorsque la dĂ©tĂ©rioration est importante, entrave davantage la possibilitĂ© de mener une vie que l’usage du tabac montre une diminution de la prĂ©valence depuis 20 ans, l’incidence du cancer du poumon reste un problĂšme majeur de santĂ© publique. Il est Ă©galement vrai qu’au fil des dĂ©cennies, les femmes ont Ă©galĂ© les hommes dans le nombre annuel de cas. Les maladies qui affectent le plus les hommes sont le problĂšme de tout le mondeQue certaines maladies touchent davantage les hommes ne veut pas dire qu’elles ne concernent que ces derniers. Tout le monde est exposĂ© Ă  des pathologies prĂ©vention est une tĂąche qui exige des efforts conjoints. Les politiques publiques des gouvernements devraient Ă©galement penser Ă  des plans pour atteindre les patients qui refusent d’entrer en contact avec le systĂšme de attendant, si vous ĂȘtes un homme et que vous remarquez un symptĂŽme Ă©trange dans votre corps, n’hĂ©sitez pas Ă  consulter. Parfois, une simple visite chez un professionnel suffit pour rĂ©gler un problĂšme qui pourrait se compliquer Ă  l’ pourrait vous intĂ©resser ... 2 TimothĂ©e 31-5 BCC1923Sache que, dans les derniers jours, il viendra des temps difficiles. Car les hommes seront Ă©goĂŻstes, cupides, fanfarons, superbes, blasphĂ©mateurs, rebelles Ă  leurs parents, ingrats, impies, sans affection, sans loyautĂ©, calomniateurs, intempĂ©rants, cruels, ennemis des gens de bien, traĂźtres, insolents, enflĂ©s d'orgueil, amis des voluptĂ©s plus que de Dieu, ayant les dehors de la piĂ©tĂ© sans en avoir la rĂ©alitĂ© Ă©loigne-toi de cette sorte de Bible catholique Crampon 1923 PlacĂ© en garde Ă  vue jeudi, l'homme de 52 ans soupçonnĂ© d'avoir tuĂ© un homme de 24 ans mercredi soir dans les marais de Bourges a Ă©tĂ© mis en examen, ce samedi, pour meurtre. A l'issue de son passage devant la juge d'instruction et de la juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention JLD ce samedi matin, il a Ă©tĂ© placĂ© en dĂ©tention provisoire. StĂ©phane M. est soupçonnĂ© d'avoir tuĂ© Yassin Nouaili mercredi soir alors que ce dernier tentait de cambrioler la maison des voisins du meurtrier prĂ©sumĂ©, au 88 chemin des PrĂ©bendes, dans les marais de Bourges. Les faits se sont dĂ©roulĂ©s aux alentours de 22 heures. "A bout portant" Selon les premiers Ă©lĂ©ments de l'enquĂȘte, StĂ©phane M., prĂ©sumĂ© innocent, est soupçonnĂ© d'avoir tirĂ© "Ă  bout portant", a indiquĂ© le parquet de Bourges lors de l'audience devant le JLD, sur Yassin Nouaili alors que ce dernier se trouvait dans la cour des voisins. L'arme est "un fusil" de chasse que le suspect "avait l'habitude d'utiliser". La "gerbe de plomb a atteint la victime en plein cƓur", a ajoutĂ© le parquet au moment de ses rĂ©quisitions de placement en dĂ©tention provisoire devant la JLD. Dans un communiquĂ© de presse, le procureur de la RĂ©publique de Bourges prĂ©cise que le voisin a dit avoir "surpris la victime alors qu'elle venait de commettre un cambriolage chez [son] voisin". Les faits reconnu par le suspect lors de sa garde Ă  vue Le suspect, qui a reconnu les faits lors de sa garde Ă  vue, n'a pour sa part pas fait de dĂ©claration devant le JLD. "Je suis entiĂšrement Ă  votre disposition", a-t-il simplement dĂ©clarĂ©. Jusqu'alors inconnu de la justice, il s'agit de "quelqu'un de stable et d'insĂ©rĂ©", a soulignĂ© son avocat Me Antoine Fourcade, soulignant le "profond dĂ©sarroi" de son client. L'avocat, qui a plaidĂ© - en vain - un placement sous contrĂŽle judiciaire, a parlĂ© du tir comme d'un"rĂ©flexe Ă  l'instant T " commis "dans un cadre particulier " et "aux consĂ©quences qu'il regrette". Seize mois de prison ferme pour blanchiment, dĂ©lit de fuite et violence aprĂšs un accident sur l'A20, dans le Cher Le JLD a dĂ©cidĂ© de placer StĂ©phane M. en dĂ©tention provisoire Ă  la maison d'arrĂȘt de Bourges. La procureur de Bourges indique que "l'information judiciaire devra permettre de vĂ©rifier les circonstances dans lesquelles le tir a eu lieu et de recueillir, outre des informations sur le dĂ©roulement des faits, des Ă©lĂ©ments tant sur la personnalitĂ© du mis en examen que sur celle de la victime". Les faits de meurtre homicide volontaire sans prĂ©mĂ©ditation sont passibles d'une peine maximum de 30 ans de rĂ©clusion criminelle. Dans la sociĂ©tĂ© dans laquelle nous vivons actuellement, l’homme est assez souvent considĂ©rĂ© comme la crĂ©ature Ă  abattre, comme le sexe responsable de tous les maux de la terre, comme celui dont on doit se mĂ©fier et se protĂ©ger. Et si nous cessions de considĂ©rer les hommes comme des ennemis qui nous veulent du mal ? Si nous nous efforcions de les respecter et de les honorer comme il se doit ? Non seulement, cette attitude sera bien plus bĂ©nĂ©fique Ă  la famille et Ă  la sociĂ©tĂ© que celle de la plupart des fĂ©ministes Ă  l’heure actuelle, mais elle sera Ă©galement trĂšs profitable pour les femmes, comme pour les hommes. Comme le disait l’amĂ©ricain Russell Lynes, “une lady est une femme qui rend aisĂ© Ă  l’homme de se conduire en gentleman“. Beaucoup d’entre vous je l’espĂšre en tout cas ! sont loin de considĂ©rer les hommes comme leurs ennemis. Cependant, faisons-nous tout ce qui est en notre pouvoir pour les traiter avec respect, et ĂȘtre pour eux l’aide et la compagne agrĂ©able que le bon Dieu nous a destinĂ©es Ă  ĂȘtre dĂšs la GenĂšse ? Sommes-nous Ă  la hauteur de notre mission qui consiste Ă  nous sanctifier et Ă  tirer les hommes vers le Ciel avec nous ? Bien entendu, les hommes font aussi des efforts de leur cĂŽtĂ©, mais nous nous concentrerons ici davantage sur l’aspect de la complĂ©mentaritĂ© entre les deux sexes. Souvent, nous nous concentrons sur nos blessures, sur les injustices que nous pouvons parfois subir, sur les sacrifices que nous faisons pour l’autre, et cela peut finir par engendrer colĂšre et frustration. Parfois, nous voulons changer l’autre mais sans changer nous-mĂȘme ou, tout du moins, nous voulons laisser l’homme faire le premier pas vers le changement, pour ĂȘtre sĂ»res que cela vaille la peine de s’investir dans une telle remise en question. N’ayons pas peur de changer en premier ! Lorsqu’une femme se remet en question et fait tout pour ĂȘtre fĂ©minine et pour dompter ses dĂ©fauts, trĂšs souvent l’homme va naturellement changer d’attitude. En arrĂȘtant de l’infantiliser, de le harceler, de toujours lui dire quoi faire, de le materner et de vouloir le changer, la femme va ĂȘtre beaucoup plus paisible et agrĂ©able, et il y a des chances que l’homme retrouve sa place rapidement. Si la femme l’admire sincĂšrement, le remercie pour tout ce qu’il fait, le met en valeur, accepte ses cadeaux et compliments sans jugement, ne monte pas sur ses grands chevaux Ă  chaque critique ou remarque, ne veut pas toujours avoir le dernier mot, lui montre qu’elle l’aime et qu’elle croit en lui, et qu’elle respecte son autoritĂ©, l’homme aura naturellement envie d’ĂȘtre meilleur et de tout faire pour ĂȘtre digne de la femme qui le traite ainsi, sans que celle-ci ne lui demande quoi que ce soit. Ces affirmations sont Ă  nuancer en fonction de la situation relations de couples, amicales, familiales, professionnelles
 mais ce sont de bonnes pistes de rĂ©flexions pour les femmes qui souhaitent tirer les hommes vers le haut et les encourager Ă  donner le meilleur d’eux-mĂȘmes. La femme a un pouvoir terrible sur le cƓur de l’homme. Terrible car elle peut susciter le meilleur comme le pire chez lui. Elle a donc une grande responsabilitĂ© ! Souvent, la femme prie pour changer l’homme ou lui demande Ă  longueur de temps de changer car, selon elle, c’est lui qui est la cause de tous les problĂšmes. Il ne parle pas assez, il regarde trop la tĂ©lĂ©vision, il n’a pas un mĂ©tier assez bon, il n’est pas un assez bon chrĂ©tien, il devrait faire plus de compliments, etc. Souvent nous faisons tous ces reproches et bien d’autres aux hommes, en espĂ©rant qu’ils comprennent et qu’ils changent. Mais gĂ©nĂ©ralement, cela ne fait que les agacer et les enfoncer encore plus dans leur silence. Essayons de mettre en place un cercle vertueux quand un homme se sent respectĂ© par sa femme, il va l’aimer davantage et lui ĂȘtre plus attentif ; quand une femme se sent aimĂ©e par un homme, alors gĂ©nĂ©ralement elle va le respecter davantage, et de façon naturelle. Quand une femme ne se sent pas aimĂ©e, elle finit par manquer de respect. Et s’il ne se sent pas respectĂ© et admirĂ©, l’homme ne montrera plus son amour. Il faut donc que l’un des deux ait le courage et l’humilitĂ© de sortir de ce cercle vicieux et de faire le premier pas. Donnons Ă  l’autre ce dont il a besoin pour recommencer un cercle vertueux et guĂ©rir la relation ! Beaucoup de femmes m’écrivent rĂ©guliĂšrement pour me dire qu’en arrĂȘtant de vouloir changer leurs Ă©poux, et en commençant par se changer elles-mĂȘmes et se remettre en question, elles ont vu Ă©normĂ©ment d’amĂ©liorations dans leur vie de famille. Nous pouvons appliquer cela aussi Ă  l’échelle de la sociĂ©tĂ© en Ă©tant plus fĂ©minines, en restant Ă  notre place, en mettant tout en Ɠuvre pour ĂȘtre de saintes femmes, nous aiderons les hommes Ă  ĂȘtre vraiment virils, et Ă  ĂȘtre de saints hommes. Cela passe tout d’abord par notre attitude et notre tenue vestimentaire par notre modestie et notre dĂ©cence, aidons les hommes Ă  rester purs et chastes, et Ă  contrĂŽler leurs passions. De plus, n’essayons pas de prendre leur place quel que soit le domaine, mais encourageons-les Ă  prendre la leur et Ă  accepter les responsabilitĂ©s qui leur incombent ! Enfin, et c’est peut-ĂȘtre le plus important, acceptons d’ĂȘtre rationalisĂ©es par eux. Les femmes ont tendance Ă  ĂȘtre dans l’émotionnel, dans l’intuition, dans les impressions. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais cela peut vraiment nous porter prĂ©judice et nous enfermer dans notre sensibilitĂ©. Acceptons un point de vue masculin plus global, plus objectif, qui voit plus Ă  long terme, qui garde son sang-froid et qui n’a pas peur du “quand dira-t-on ?”. Faisons confiance aux hommes et laissons-les reprendre la place qui est la leur dans la famille comme dans la sociĂ©tĂ©. 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Le pĂ©chĂ© sous toutes ses formes la violence et le mensonge, l’orgueil et l’ambition, l’injustice, la duretĂ© de coeur, la cruautĂ©, la jalousie et la haine implacable, la ruse et l’espionnage abject, l’égoĂŻsme fĂ©roce, la calomnie, se donnent partout libre jeu. Des hommes, douĂ©s par nature de conscience et de noblesse relative, mais qui n’appartiennent pas Ă  la famille de Dieu sont indignĂ©s de tout ce mal et, devant ce dĂ©bordement des passions, n’ayant jamais appris Ă  se juger eux-mĂȘmes, en arrivent au mĂ©pris hautain de l’humanitĂ©. D’autres, sur lesquels le christianisme a exercĂ© une influence bienfaisante, sans toutefois les avoir amenĂ©s Ă  la repentance, font des efforts considĂ©rables et qu’on aurait tort de mĂ©connaĂźtre, pour remĂ©dier Ă  toutes les misĂšres matĂ©rielles et morales, Ă  tous les fruits du pĂ©chĂ©, portĂ©s par cette guerre sans merci. D’autres enfin, ayant compris, sous l’action du Saint Esprit et de la Parole dans leurs coeurs, que l’homme est perdu, et ayant trouvĂ© Ă  la croix de Christ le remĂšde Ă  leur propre Ă©tat de pĂ©chĂ©, se sentent poussĂ©s Ă  prĂ©senter aux Ăąmes le salut, source mĂȘme de leur bonheur, tout en dĂ©sirant ĂȘtre les premiers dans les bonnes oeuvres envers toutes les victimes infortunĂ©es de cette terrible guerre. Tous ceux dont nous venons de parler sentent unanimement que cet Ă©tat de choses ne peut durer longtemps, mais, ignorant que l’état du monde est sans ressource, plusieurs pensent que la victoire de leur parti amĂšnera une Ăšre de paix, de justice, de sĂ©curitĂ©, qui leur permettra de jouir d’un repos durable, si chĂšrement achetĂ© ; tandis que les chrĂ©tiens, instruits par les Écritures, ne partagent pas leurs illusions sur l’avenir du monde. Ils savent qu’une pĂ©riode de jugements se prĂ©pare, consistant en dĂ©sastres beaucoup plus terribles que la calamitĂ© prĂ©sente ; ils savent qu’avant la destruction finale de la terre, mais aprĂšs une pĂ©riode de malheurs oĂč elle sera battue comme un tapis qu’on secoue pour en chasser les ordures, un royaume inĂ©branlable », un rĂšgne de justice et de paix, sera Ă©tabli sous le sceptre glorieux du Seigneur HĂ©br. 1226-28. Cependant le courant actuel de l’iniquitĂ© dĂ©borde avec une telle force que, parmi les chrĂ©tiens vĂ©ritables, plusieurs se demandent si nous ne traversons pas les temps de la fin, si nous ne sommes pas arrivĂ©s Ă  ce commencement de douleurs » Matth. 248 qui prĂ©cĂšde le jour du Seigneur » 2 Thess. 22, nommĂ© dans l’Ancien Testament le jour de l’Éternel ». Or, quelque calamiteux que soit le temps prĂ©sent, nous pouvons affirmer, par la Parole, que cette pensĂ©e est erronĂ©e. C’est la venue du Seigneur pour enlever ses saints, qui sĂ©pare le temps actuel, le jour de la grĂące, du jour des jugements. Cette, venue, les fidĂšles doivent l’attendre Ă  toute heure du jour ou de la nuit, car ils ne savent pas quand le MaĂźtre de la maison viendra, le soir, ou Ă  minuit, ou au chant du coq, ou au matin » Marc 1335. Or, il est impossible de s’y mĂ©prendre, nous sommes encore au jour de la grĂące. S’il en Ă©tait autrement, Dieu n’ajouterait pas chaque jour, par la conversion, de nouvelles Ăąmes au nombre des Ă©lus pour le complĂ©ter, car le Seigneur viendra dĂšs que le dernier croyant de l’économie actuelle aura Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă  son peuple cĂ©leste ; — s’il en Ă©tait autrement, l’Église de Christ ne serait plus ici-bas. 2 - Des jugements actuels pour rĂ©veiller la conscience des hommes Quand nous parlons du jour des jugements » nous n’ignorons pas que, pendant la pĂ©riode de la grĂące, divers jugements de Dieu sont venus rappeler aux hommes, en les poussant, Ă  la repentance, que Dieu est juste et ne peut supporter le mal. S’ils ont oubliĂ© la justice et leurs actes, opposĂ©s Ă  l’affirmation qu’ils combattent pour la justice, le prouvent suffisamment, ne trouvent-ils pas dans les Ă©vĂ©nements prĂ©sents une occasion de s’en souvenir ? Lorsque tes jugements sont sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice » ÉsaĂŻe 269. La grande patience de Dieu peut supporter longtemps l’iniquitĂ© ; il en fut ainsi dans le cas de SaĂŒl 2 Sam. 21 ; il en est ainsi dans tous les Ăąges les hommes oublient leurs actes injustes, mais Dieu s’en souvient. Tout Ă  coup, aprĂšs des annĂ©es peut-ĂȘtre, un jugement inattendu, fondant sur tel ou tel peuple, vient prouver que Lui n’a rien oubliĂ©. Toute injustice des hommes recevra une juste rĂ©tribution devant le grand trĂŽne du jugement final, mais il convient souvent Ă  Dieu de faire connaĂźtre aux jours actuels, dans le gouvernement du monde, et avant le jugement des morts, sa justice et son horreur du pĂ©chĂ©, pour rĂ©veiller Ă  salut la conscience des hommes. Sa conduite passĂ©e envers les nations sans loi, envers le peuple d’IsraĂ«l sous la loi, en est la preuve ; et, Ă  bien plus forte raison, ses jugements prĂ©sents, dans le jour de la grĂące, ont-ils pour but le salut des hommes. Aujourd’hui, c’est donc en vue du salut, que le Seigneur, tantĂŽt, juge le mal, tantĂŽt aussi le supporte avec patience La patience de notre Seigneur est salut » 2 Pierre 315. Il engage l’AssemblĂ©e de ses rachetĂ©s Ă  faire comme Lui. Parce que tu as gardĂ© la parole de ma patience », dit-il, je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitĂ©e tout entiĂšre, pour Ă©prouver ceux qui habitent sur la terre. Je viens bientĂŽt » Apoc. 311. 3 - L’ heure de l’épreuve » future La Parole que nous venons de citer est digne de la plus sĂ©rieuse attention. Les croyants qui forment l’Église de Christ, ses tĂ©moins dans le jour de la grĂące, ne sont pas dans l’heure de l’épreuve, puisqu’ils en seront gardĂ©s. La venue du Seigneur aura lieu avant cette heure pour les en garder dans le ciel. Remarquez que l’AssemblĂ©e sera gardĂ©e, non seulement de la scĂšne, mais de l’heure de l’épreuve. Il n’en sera pas ainsi du RĂ©sidu futur d’IsraĂ«l qui fuira dans le dĂ©sert, en son lieu, loin de la face du serpent » Apoc. 1214. Il trouvera un lieu de refuge, prĂ©parĂ© pour lui, au milieu de la scĂšne mĂȘme du jugement. Tout, en Ă©tant gardĂ©, il ne le sera ni de la scĂšne, ni de l’heure ; mais l’AssemblĂ©e sera absolument conservĂ©e, dans les lieux cĂ©lestes, hors de la scĂšne oĂč l’épreuve s’abattra, hors du temps oĂč elle sĂ©vira, car ce n’est pas au ciel que les heures se comptent. Ce passage nous enseigne encore une autre vĂ©ritĂ© L’épreuve qui va venir sur la terre habitĂ©e tout entiĂšre » aura pour but d’éprouver ceux qui habitent sur la terre » et non pas d’éprouver l’AssemblĂ©e. Depuis une annĂ©e, les chrĂ©tiens traversent de nouveau un temps trĂšs angoissant d’épreuve. Le Seigneur avait formĂ© son Église ici-bas pour ĂȘtre, en Son absence, son tĂ©moin fidĂšle par une vraie sĂ©paration du monde, mais elle s’y est plus ou moins assimilĂ©e, perdant sa saintetĂ© pratique et son tĂ©moignage. L’épreuve prĂ©sente, l’y rappelle. Cependant, souvenons-nous-en, l’épreuve du peuple de Dieu diffĂšre essentiellement de l’épreuve du monde. La premiĂšre Ă©pĂźtre de Pierre chap. 412-19 nous renseigne sur le caractĂšre de l’épreuve chrĂ©tienne et sur son but. Le feu ardent de la persĂ©cution Ă©tait venu sur les chrĂ©tiens pour leur Ă©preuve. Il Ă©tait pour eux, d’une part, un privilĂšge, puisqu’ils participaient ainsi aux souffrances, qui avaient conduit leur Seigneur et Sauveur de la croix Ă  la gloire ; — mais ce feu ardent Ă©tait, d’autre part, un jugement actuel sur eux, une discipline, destinĂ©e Ă  les purifier et Ă  rĂ©veiller leur espĂ©rance. Eux, qui Ă©taient mis Ă  l’abri du jugement Ă  venir, avaient, un urgent besoin de cette discipline. Le temps Ă©tait venu de commencer le jugement par la maison de Dieu ». Jamais, sans cela, ils n’auraient pu atteindre le salut, c’est-Ă -dire la victoire finale. Il en est de mĂȘme pour nous aujourd’hui. Tout autre est l’épreuve du monde, de ceux qui habitent sur la terre », en contraste avec l’AssemblĂ©e, dont la bourgeoisie est dans les cieux. C’est de cette Ă©preuve-lĂ , encore future, que nous parle le verset de l’Apocalypse, citĂ© plus haut. Elle n’a pour but, ni de purifier les hommes, ni de les amĂ©liorer, mais de les appeler Ă  la repentance. Toutes les dispensations actuelles de Dieu envers le monde, sous l’économie de la grĂące, n’ont, de fait, pas d’autre but. Dieu soit bĂ©ni, par l’action du Saint Esprit, ces appels sont souvent entendus et un grand nombre d’ñmes reçoit aujourd’hui le salut par la conversion. Mais l’épreuve future des hommes qui habitent sur la terre » *, — car tel sera leur caractĂšre, toujours plus accentuĂ©, aprĂšs l’enlĂšvement de l’Église dans le ciel — diffĂ©rera entiĂšrement de l’époque actuelle, en ce que les hommes, avant dĂ©finitivement rejetĂ© les appels de la grĂące ne seront plus mis Ă  l’épreuve que par les jugements, quoique l’occasion soit encore laissĂ©e Ă  la repentance. * Le terme Ceux qui habitent sur la terre » dĂ©finit moralement, dans toute l’Apocalypse, les hommes ennemis du ciel, du Dieu du ciel, des saints qui habitent dans le ciel Apoc. 136. Ces hommes ont choisi la terre comme leur part et ont, de leur plein grĂ©, acceptĂ© la domination de Satan sur eux, pour pouvoir conserver la terre comme leur domaine. Voyez pour ce mot Apoc. 310 ; 610 ; 813 ; 1110 ; 129 ; 138, 12, 14 ; 146 ; 172, 8. Le Pharaon, du temps de MoĂŻse, en est un exemple frappant. Lors des cinq premiĂšres plaies il endurcit son coeur pour ne pas laisser aller les fils d’IsraĂ«l. C’est pour lui l’heure de l’épreuve, oĂč la repentance Ă©tait encore possible. Lors des deux plaies suivantes l’Éternel, comme Ă  regret, endurcit son coeur comp. Exode 912 avec le verset 35, puis l’endurcit dĂ©finitivement dans les trois derniĂšres plaies pour que dĂ©sormais il n’écoute pas, ni ne se repente. L’heure de l’épreuve est passĂ©e, l’heure de la colĂšre a sonnĂ©. Or la Parole nous apprend qu’au jour de l’épreuve dont il est parlĂ©, pareils au Pharaon, les hommes refuseront de se repentir. En effet, l’heure de l’épreuve dont nous parlons et qui suivra immĂ©diatement l’enlĂšvement de l’Église, ne portera pas de fruits dans les coeurs. Au moment oĂč elle se terminera, avec la sixiĂšme trompette, ou deuxiĂšme trompette de malheur », il est dit Et les autres hommes, qui n’avaient pas Ă©tĂ© tuĂ©s par ces plaies, ne se repentirent pas des oeuvres de leurs mains
 ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leur magie, ni de leur fornication, ni de leurs larcins » Apoc. 920-21. * * Nous ne cherchons pas Ă  limiter d’une maniĂšre absolue cette heure de l’épreuve », car, comme idĂ©e gĂ©nĂ©rale, elle peut embrasser toute la pĂ©riode de la fin, mais notre distinction a pour but de faire ressortir ce qui caractĂ©rise le commencement de la pĂ©riode prophĂ©tique. En tout cas l’heure de l’épreuve » commence en deçà des limites de la derniĂšre demi-semaine de Daniel 4 - Le jour de la colĂšre Comme nous venons de le voir, la pĂ©riode de l’histoire du monde Ă  laquelle nous assistons est le jour de la grĂące, le temps favorable, le jour du salut, dans lequel beaucoup de pĂ©cheurs sont arrachĂ©s au jugement final. Elle est aussi le temps oĂč les croyants sont Ă©prouvĂ©s et jugĂ©s car, dans l’avenir, ils ne viendront point en jugement pour ĂȘtre formĂ©s pratiquement Ă  l’image de Christ ou ĂȘtre restaurĂ©s s’ils ont perdu de vue leur tĂ©moignage. La seconde pĂ©riode, encore future, est le jour de l’épreuve de ceux qui habitent sur la terre, Ă©preuve Ă  laquelle l’Église n’aura aucune part. Pendant cette pĂ©riode les hommes, si grandes seront leurs souffrances, si grande aussi leur ignorance du caractĂšre de Christ, s’imagineront assister au jour de la colĂšre de l’Agneau » Apoc. 617 ; mais des jugements plus terribles encore leur seront rĂ©servĂ©s. La troisiĂšme pĂ©riode est le jour de la colĂšre. Elle commence au moment oĂč Satan, l’Accusateur des frĂšres », prĂ©cipitĂ© du ciel sur la terre Apoc. 127-12, sĂ©duit la terre habitĂ©e tout entiĂšre ». Les hommes sont abandonnĂ©s Ă  son influence ; Dieu endurcit leurs coeurs, comme il endurcit jadis le coeur du Pharaon. C’est Lui qui leur envoie une Ă©nergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-lĂ  soient jugĂ©s qui n’ont pas cru la vĂ©ritĂ©, mais qui ont pris plaisir Ă  l’injustice » 2 Thess. 211-12. Ce jour est l’époque du rĂšgne de la BĂȘte et du faux prophĂšte l’Antichrist qui composent, avec le Serpent ancien », la trinitĂ© satanique ; l’époque encore de la fausse Épouse, de la chrĂ©tientĂ© apostate, sous le nom de la grande prostituĂ©e et de la grande Babylone. C’est aussi l’époque de la grande tribulation. Les hommes qui habitent sur la terre » sont alors irrĂ©mĂ©diablement perdus, mais Dieu se sert de la grande tribulation, suscitĂ©e par Satan, pour renouer ses relations interrompues avec le peuple Juif, et acquĂ©rir, au sein de cette nation incrĂ©dule, un RĂ©sidu croyant, noyau futur de son peuple terrestre ÉsaĂŻe 1021-22. Dans ce mĂȘme temps il sauve, par la prĂ©dication de l’Évangile du royaume », une grande multitude, d’entre les nations, qui n’avait pas encore Ă©tĂ© mise en rapport avec le Christ. Les hommes, sĂ©duits par Satan, rendent hommage Ă  la trinitĂ© satanique et blasphĂ©matoire. Les sept coupes de la colĂšre de Dieu » Apoc. 161 n’ont sur eux d’autre effet que de leur faire blasphĂ©mer le Dieu du ciel, en sorte que, mĂȘme sa colĂšre ne les amĂšne pas Ă  la repentance. Le dernier acte de cette troisiĂšme pĂ©riode est la sortie de Christ du ciel avec ses armĂ©es, pour anĂ©antir ses ennemis et fouler la cuve du vin de la fureur de la colĂšre du Dieu Tout-Puissant ». C’est le jour du Seigneur *. Alors commence le RĂšgne. Christ est proclamĂ© publiquement Roi des rois et Seigneur des seigneurs » Apoc. 1915-16. * Son apparition, subite en jugement l’inaugure, mais ce jour se continuera aprĂšs le rĂšgne glorieux de mille ans qui proprement n’en fait pas partie par l’entiĂšre destruction des cieux et de la terre 2 Pierre 310 et par le jugement des morts devant le grand trĂŽne blanc Apoc. 2012-15. Alors seulement se lĂšvera le jour de Dieu 2 Pierre 312, le jour Ă©ternel, avec de nouveaux cieux et une nouvelle terre oĂč la justice habite ». Les saints d’aujourd’hui n’ont pas plus Ă  faire avec le jour de la colĂšre qu’avec l’heure de l’épreuve. Ils seront Ă  l’abri de l’un et de l’autre, dans la gloire, auprĂšs de Celui qui les dĂ©livre de la colĂšre qui vient » 1 Thess. 110 ; ils seront associĂ©s avec Lui dans le jour du Seigneur » et dans son rĂšgne. C’est ce que les Thessaloniciens n’avaient pas compris, Ă©branlĂ©s qu’ils Ă©taient par le feu ardent de la persĂ©cution qui s’abattait sur eux pendant le jour de la grĂące. De faux docteurs les troublaient en leur annonçant que le jour du Seigneur, c’est-Ă -dire le jour de sa colĂšre, Ă©tait lĂ  2 Thess. 21, 2. L’apĂŽtre les met en garde contre de telles suppositions qui n’étaient autre chose qu’un effort de Satan pour leur ravir l’espĂ©rance de la venue de Christ et de leur rassemblement auprĂšs de Lui. Cette espĂ©rance Ă©tait leur ressource pour affronter des jours si fĂącheux qu’ils faisaient penser au jour de la colĂšre. Elle est aussi notre ressource, Ă  nous, chrĂ©tiens, au milieu des calamitĂ©s de la crise prĂ©sente. Veillons donc soigneusement Ă  ce que l’Ennemi ne dĂ©tourne pas nos regards de la venue du Seigneur en les arrĂȘtant sur les Ă©vĂ©nements dont le monde est aujourd’hui le théùtre. Acceptons ces Ă©vĂ©nements comme l’épreuve de notre foi et comme le jugement mĂ©ritĂ© de Dieu sur nous, chrĂ©tiens, sa maison. Voyons dans ces jugements l’appel pressant, peut-ĂȘtre le dernier, de la grĂące de Dieu aux pĂ©cheurs, mais ne nous laissons pas ravir notre espĂ©rance, comme si les temps de la fin Ă©taient lĂ  ! 5 - Matthieu 24 - DiffĂ©rence entre Matthieu 24 et Luc 21 La grande prophĂ©tie du Seigneur, au chap. 24 de Matthieu a pour but de nous renseigner sur les temps de la fin et particuliĂšrement sur la consommation du siĂšcle » v. 4 en rapport avec les circonstances des disciples juifs. Il est nĂ©cessaire que nous considĂ©rions ce chapitre en dĂ©tail, car aucune partie de l’Écriture ne prouve davantage que les temps de la fin ne concernent pas l’Église, mais le RĂ©sidu juif et ceux qui sont convertis par son moyen. Mais, avant d’entrer dans ce sujet, il est important d’écarter certaines objections qui pourraient troubler le jugement des chrĂ©tiens et les induire en erreur Ă  l’égard des temps de la fin. Voici notre observation La prophĂ©tie de Matth. 24 est encore mentionnĂ©e en Marc 13 et en Luc 21. Dans l’un et dans l’autre de ces deux Évangiles elle est moins localisĂ©e au temps de la fin que dans l’Évangile de Matthieu. En effet, les vers. 9 Ă  11 de Marc 13 nous parlent de disciples juifs devenus chrĂ©tiens et de leurs persĂ©cutions Comparez Matth. 1017-22 ; 2334-35 ; Luc 1211-12. En rapport avec ce caractĂšre, Marc ne parle pas, comme Matth. 24, de l’évangile du royaume » mais du simple Ă©vangile prĂȘchĂ© par les apĂŽtres dans toutes les nations, ce qui a lieu encore aujourd’hui. Les vers. 12 Ă  15 de Luc 21 nous parlent d’une maniĂšre encore plus accentuĂ©e de la pĂ©riode actuelle, de ce qui, dit le Seigneur, aura lieu avant toutes ces choses » v. 12. Dans ce passage, les disciples chrĂ©tiens, issus du judaĂŻsme tels que les douze apĂŽtres, puis Paul, Étienne, Jacques, etc., seront persĂ©cutĂ©s, livrĂ©s aux synagogues, mis en prison, menĂ©s devant les rois et les gouverneurs, enfin mis Ă  mort v. 12-17. JĂ©rusalem sera environnĂ©e d’armĂ©es les armĂ©es romaines ; les disciples qui sont au milieu d’elle devront s’en retirer fait qui eut lieu historiquement v. 20-21 ; le peuple sera menĂ© captif parmi toutes les nations ; enfin JĂ©rusalem, sera foulĂ©e aux pieds des nations jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis » v. 24. Toutes ces choses ont trait aux jours qui suivirent la mort du Sauveur et qui, aujourd’hui [Ă©crit en 1916] mĂȘme, ne sont pas encore arrivĂ©s Ă  leur terme IsraĂ«l est toujours dispersĂ©, JĂ©rusalem, encore foulĂ©e aux pieds des nations ; c’est donc de la pĂ©riode actuelle qu’il s’agit ici. Elle est intercalĂ©e dans la description des temps de la fin dans le but de relier les souffrances du RĂ©sidu juif futur avec celles des disciples juifs qui entouraient le Seigneur et formaient le RĂ©sidu d’alors, Nous ne poursuivons pas plus loin cette divergence si instructive entre les divers rĂ©cits Ă©vangĂ©liques *, l’ayant mentionnĂ©e seulement afin d’éviter toute confusion au sujet de la prophĂ©tie de Matth. 24. Cette derniĂšre ne traite que des temps de la fin en rapport avec les circonstances du RĂ©sidu juif. Elle distingue entiĂšrement l’histoire de cette Ă©poque de celle de la pĂ©riode chrĂ©tienne, c’est-Ă -dire du jour de la grĂące. Cette pĂ©riode forme le sujet exclusif du chap. 25 **, car Matthieu procĂšde toujours par grands tableaux d’ensemble. Nous nous occuperons donc uniquement, dans les pages suivantes, de ce que Matth. 241-44 nous enseigne. * Pour s’en rendre compte plus facilement, il suffit d’enfermer dans une parenthĂšse les deux passages Marc 129-11 et Luc 2112-24. ** Ou plus exactement du chap. 2445 au chap, 2530 - Le commencement de douleurs Le Seigneur venait de prononcer un jugement dĂ©finitif sur JĂ©rusalem et le peuple juif qui l’avait rejetĂ© Voici, votre maison vous est laissĂ©e dĂ©serte, car je vous dis Vous ne me verrez plus dĂ©sormais, jusqu’à ce que vous disiez BĂ©ni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! » 2338-39. Alors il sort et s’en va du temple » 241, acte solennel par lequel, il abandonne dĂ©jĂ , en figure, cette maison au jugement prononcĂ© contre elle. Il dit ensuite v. 2 qu’il ne sera laissĂ© du temple pierre sur pierre qui ne soit jetĂ©e Ă  bas, Ă©vĂ©nement qui eut lieu environ trente ans plus tard. Les disciples dĂ©sirent savoir 1° quand ces choses la destruction du temple arriveront ; 2° quel sera le signe de sa venue venue dont il avait parlĂ© au chap. 2339 ; et 3° celui de la consommation du siĂšcle. À la premiĂšre question le Seigneur ne rĂ©pond pas ici ; nous en avons trouvĂ© les dĂ©tails en Luc 21 ; mais il aborde les deux autres. Il parle en premier lieu de ce que nous avons dĂ©signĂ© plus haut par l’heure de l’épreuve », pendant laquelle des bouleversements formidables auront lieu Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre ». Nation s’élĂšvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines, et des pestes, et des tremblements de terre en divers lieux » v. 6, 7 . de faux christs s’élĂšveront et sĂ©duiront plusieurs ; les disciples juifs seront haĂŻs des nations et persĂ©cutĂ©s ; plusieurs seront mis Ă  mort v. 5, 9, 10. Enfin l’évangile du royaume sera prĂȘchĂ© dans toute la terre habitĂ©e » terme qui, comme nous l’avons vu, caractĂ©rise le monde des derniers jours pour servir de tĂ©moignage Ă  toutes les nations » v. 14. Tel sera le tĂ©moignage futur des disciples juifs *. Nous savons, d’aprĂšs toute la prophĂ©tie de l’Ancien Testament, que ces disciples seront fidĂšles Ă  la loi. C’est d’eux qu’il est dit, dĂšs le dĂ©but des Psaumes Bienheureux l’homme
 qui a son plaisir en la loi de l’Éternel, et mĂ©dite dans sa loi jour et nuit ». Aussi l’évangile de la grĂące ne leur est pas confiĂ© **. Ces disciples prĂȘcheront l’évangile du royaume ; ils annonceront parmi ces nations que le Messie, le roi d’IsraĂ«l, le fils de David, va Ă©tablir son rĂšgne, rĂšgne qui aura un caractĂšre universel et Ă©ternel ; ils diront en tout lieu que le temps presse, qu’il faut se soumettre Ă  Lui avant qu’il paraisse comme juge et Ă©crase ses ennemis ; ils diront que ce jugement est Ă  la porte. * Il se relie, avons-nous dit, au tĂ©moignage des disciples qui entouraient le Seigneur. DĂšs le dĂ©but de son ministĂšre, ils prĂȘchĂšrent que le royaume de Dieu Ă©tait proche » ; JĂ©sus lui-mĂȘme l’annonçait. Ce ministĂšre fut interrompu par le rejet du Messie et reprendra son cours quand le Fils de David sera prĂšs d’entrer dans son rĂšgne. ** Il n’a Ă©tĂ© confiĂ© aux premiers disciples qu’en tant que devenus chrĂ©tiens, et faisant partie de l’Église, par la descente du Saint-Esprit. Toute cette pĂ©riode si troublĂ©e, terminĂ©e par l’Évangile du royaume, n’est cependant pour le monde qu’un commencement de douleurs ». La fin n’est pas encore ; » elle n’arrivera qu’aprĂšs la prĂ©dication de l’évangile du royaume Alors », dit le Seigneur, viendra la fin » v. 6, 8, 14. La pĂ©riode dont nous venons de parler, c’est-Ă -dire le commencement de douleurs, comprend tous les Ă©vĂ©nements qui ont lieu entre la fin de l’économie de la grĂące, amenĂ©e par la venue du Seigneur pour enlever les saints, et ce qui est appelĂ© la consommation du siĂšcle » ou la fin ». En cherchant oĂč l’Apocalypse place cette pĂ©riode, nous sommes ramenĂ©s Ă  ce que nous avons dit plus haut au sujet de l’heure de l’épreuve ». Cette derniĂšre comprend les chap. 6 Ă  9 de l’Apocalypse, c’est-Ă -dire les sept sceaux et les six premiĂšres trompettes. Seulement il ne faut pas oublier que l’Apocalypse, traite des jugements, qui, dans cette pĂ©riode, s’abattront sur la chrĂ©tientĂ©, tandis que l’évangile de Matthieu nous parle des souffrances traversĂ©es par les disciples juifs pendant cette mĂȘme pĂ©riode. Ils sont formĂ©s, par l’épreuve, en vue de traverser la grande tribulation et deviennent les instruments de Dieu pour prĂ©parer le RĂ©sidu des nations qui traversera cette tribulation avec eux, Ă  recevoir le Seigneur, venant dans son rĂšgne. La pĂ©riode qui suit l’heure de l’épreuve est, pour le monde, celle de la colĂšre de Dieu ; pour le RĂ©sidu, celle de la grande tribulation ; pour tous, la consommation du siĂšcle. Celui qui persĂ©vĂ©rera jusqu’à la fin, celui-lĂ  sera sauvĂ© » v. 13. - Les agents sataniques au jour de la colĂšre La troisiĂšme pĂ©riode, avons-nous dit, est le jour de la colĂšre de Dieu. Cette colĂšre est dĂ©jĂ  rĂ©vĂ©lĂ©e du ciel. contre toute impiĂ©tĂ© et iniquitĂ© des hommes Rom. 118. Elle sera exĂ©cutĂ©e dans le jour de la colĂšre et de la rĂ©vĂ©lation du juste jugement de Dieu » Rom. 25. Dans le chap. 24 de Matthieu, elle s’ouvre au v. 15 et se termine au v. 28. Dans l’Apocalypse, elle s’étend depuis le chap. 10 au chap. 19 *. * Remarquons que la septiĂšme trompette, au chap. 1114-18, est un court rĂ©sumĂ© de cette pĂ©riode, mais toutefois la dĂ©passe considĂ©rablement, car il embrasse le millĂ©nium et le jugement des morts. Un Ă©vĂ©nement capital en marque le dĂ©but Satan est prĂ©cipitĂ© du ciel Apoc. 127-12. Dans sa fureur, sachant qu’il a peu de temps, il emploie trois instruments terribles pour conserver son rĂšgne ici-bas en s’opposant Ă  Dieu par l’anĂ©antissement des saints. Le premier de ces instruments est la BĂȘte » du chap. 131-10 et 1711. Elle reprĂ©sente Ă  la fois l’empire Romain, jadis frappĂ© Ă  mort, maintenant ressuscitĂ©, et son Chef, l’empereur romain Ă  Rome. Cet empire, avec ses dix cornes qui sont dix rois ou royaumes, l’union des races latines, sort de la mer 131. En langage symbolique, la mer est un Ă©tat d’anarchie des peuples. Cet Ă©tat n’a pas de rapport avec l’organisation prĂ©sente des nations. Il est possible que la lutte Ă  laquelle nous assistons le prĂ©pare ; car, pour un esprit attentif, la victoire ou la dĂ©faite des nations, maintenant en guerre, peut avoir comme rĂ©sultat, proche ou Ă©loignĂ©, le triomphe des idĂ©es socialistes et anarchistes, les peuples se dĂ©clarant las d’ĂȘtre ruinĂ©s et conduits au carnage pour satisfaire l’orgueil et les ambitions de ceux qui les gouvernent, et s’estimant maĂźtres de leurs propres destinĂ©es. Le second instrument de Satan est la seconde bĂȘte » du chap. 1311 l’Antichrist, le faux prophĂšte, le faux Messie, l’homme de pĂ©chĂ©. Nous voyons ici le pouvoir spirituel, satanique, sĂ©ducteur, blasphĂ©mateur, idolĂątre et persĂ©cuteur, concentrĂ© dans un homme. Cette BĂȘte monte de la terre. Elle ne sort pas de l’anarchie, mais, en langage symbolique, d’une organisation politique et religieuse qui fait profession d’ĂȘtre en relation avec Dieu. Que ce soit l’organisation juive nationale future, ou toute autre, n’est-il pas frappant que l’organisation tant vantĂ©e de certains peuples ne conduise qu’à l’antichristianisme ? Cette organisation trouvera son reprĂ©sentant dans un homme qui, d’une part, usurpera le titre de Messie et d’autre part s’opposera Ă  l’idĂ©e chrĂ©tienne en niant le PĂšre et le Fils. Les symptĂŽmes prĂ©curseurs de l’apostasie finale ne manquent pas de nos jours. Le troisiĂšme instrument de Satan est la grande Babylone, la chrĂ©tientĂ© apostate, la fausse Église persĂ©cutrice, derniĂšre Ă©volution du Romanisme idolĂątre reprĂ©sentĂ© par Thyatire, et de LaodicĂ©e, vomie de la bouche du Seigneur. La grande Babylone aura la prĂ©tention de dominer la BĂȘte romaine, le pouvoir impĂ©rial avec ses dix rois, et sera finalement dĂ©truite. - Grande tribulation Tout ce dont il vient d’ĂȘtre question n’est pas mentionnĂ©, dans le chap. 24 de Matthieu. La raison en est simple Ce chapitre, ne traite pas, comme l’Apocalypse, de l’histoire finale de la chrĂ©tientĂ©, mais des circonstances que traversent les disciples juifs, le RĂ©sidu de la fin, pendant le sombre jour de la colĂšre de Dieu sur le monde. Satan, prĂ©cipitĂ© du ciel oĂč il ne pourra plus accuser les saints de l’économie actuelle, introduits dans la gloire, tournera sa rage contre les fidĂšles du RĂ©sidu. Il actionnera toutes les puissances terrestres et les hommes qui habitent sur la terre » contre Dieu et son Christ qu’il persĂ©cutera dans la personne de ses tĂ©moins. L’Apocalypse, ne mentionne ce RĂ©sidu juif qu’incidemment, pour le situer dans le cadre des Ă©vĂ©nements de la fin tels les 144,000 scellĂ©s du chap. 7, les tĂ©moins dont l’histoire est racontĂ©e dans le contenu du petit livre » chap. 10 Ă  1113, enfin la femme poursuivie par le dragon au chap. 1213-17. Mais, par contre, l’Apocalypse fait ressortir l’existence du RĂ©sidu d’entre les nations, d’une immense multitude 79-17 convertie par l’Évangile du royaume, et nous parle de ses souffrances et de son triomphe final. Nous avons dit que l’expulsion de Satan hors du ciel inaugure le temps de la colĂšre de Dieu sur le monde, mais aussi le temps de la furieuse activitĂ© de l’Ennemi, dont le premier acte, en rĂ©ponse aux jugements divins qui s’abattent sur la terre, est de provoquer la grande tribulation. Elle a pour but d’anĂ©antir le tĂ©moignage de Dieu dont le RĂ©sidu juif est le fidĂšle reprĂ©sentant. Elle cherche donc Ă  l’atteindre Ă  JĂ©rusalem, dans le lieu mĂȘme oĂč, selon le prophĂšte Daniel et selon les Psaumes, il s’est formĂ© aprĂšs la rentrĂ©e de la nation juive incrĂ©dule dans son pays *. Le signal du dĂ©but de la grande tribulation sera l’établissement d’une idole, l’abomination de la dĂ©solation » dans le temple de JĂ©rusalem, rebĂąti et rendu au culte judaĂŻque sous la garantie du chef de l’empire Romain Dan. 927. Daniel parle de cet Ă©vĂ©nement prophĂ©tique au chap. 1211 de son livre **, et le Seigneur le recommande Ă  la sĂ©rieuse mĂ©ditation de ses disciples Matth. 2415, car il inaugure la derniĂšre demi-semaine de Daniel, ou les trois ans et demi de la grande tribulation et de la colĂšre de Dieu. La durĂ©e de cette pĂ©riode nous est confirmĂ©e par un grand nombre de passages ***, tandis que la durĂ©e de la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente, de l’heure de l’épreuve et du commencement de douleurs, nous est inconnue. * La restauration nationale des Juifs est un des premiers Ă©vĂ©nements qui prĂ©sagent la fin. ** La mention qui en est faite au chap. 1131 en est la prĂ©figuration historique sous le rĂšgne d’Antiochus Épiphane. *** Voyez Dan. 725 ; 927, 127 ; Apoc. 112, 3 ; 126, 14 ; 135. La. pĂ©riode de la grande tribulation se terminera Ă  la venue du Fils de l’homme » 2427. Quoiqu’elle ait un caractĂšre plus spĂ©cialement juif, la grande tribulation atteindra toute chair v. 22. La multitude des sauvĂ©s d’entre les nations la traversera aussi bien que le RĂ©sidu juif Apoc. 714, mais personne ne sera Ă  l’abri de cette tourmente. Si Satan la suscite contre les Ă©lus, Dieu la permet pour les purifier, et sa colĂšre l’emploie pour le jugement des hommes qui habitent sur la terre ». Au point de vue exclusivement juif, elle est appelĂ©e la dĂ©tresse de Jacob *. Cette dĂ©tresse de Jacob, nous la rencontrons constamment sous le nom de dĂ©tresse tsar, tsarah dans les prophĂštes et dans les Psaumes **. C’est d’elle qu’il est spĂ©cialement question en Matth. 24. * Jacob est d’habitude, dans les prophĂštes, le peuple d’IsraĂ«l reprĂ©sentĂ© par la tribu de Juda, tandis qu’IsraĂ«l est souvent le peuple reprĂ©sentĂ© par la tribu d’ÉphraĂŻm. ** Dans le reste de l’Ancien Testament, sauf quelques exceptions, comme par exemple en type, en Gen. 4221, ce mot signifie simplement trouble, angoisse. - Les classes de personnes affectĂ©es par la grande tribulation Nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© des agents sataniques de la grande tribulation. Revenons encore une fois sur les trois classes de personnes qu’elle affectera la premiĂšre, pour y trouver son jugement, les deux autres, en vue de leur dĂ©livrance finale. 1° La premiĂšre est la chrĂ©tientĂ© adultĂšre, reprĂ©sentĂ©e dans le temps actuel par Thyatire, le Romanisme, avec la femme JĂ©sabel qui se dit prophĂ©tesse » Apoc. 240, et dans un temps futur par la grande Babylone », la grande prostituĂ©e », la chrĂ©tientĂ© apostate et idolĂątre Apoc. 171-7. Ce systĂšme existe aujourd’hui en germe, en JĂ©sabel, mais, subira son jugement dans l’avenir, car le Seigneur dit Voici, je la jette sur un lit et ceux qui commettent adultĂšre avec elle dans une grande tribulation », Ă  moins qu’ils ne se repentent de leurs oeuvres ; et je ferai mourir de mort ses enfants » Apoc. 222. Ce systĂšme acquerra son plein dĂ©veloppement aprĂšs l’enlĂšvement de l’Église. Il peut ĂȘtre envisagĂ© au point de vue religieux Apoc. 17, ou au point de vue civil et mondain Apoc. 18. AprĂšs l’avoir supportĂ© quelque temps, le pouvoir politique, reprĂ©sentĂ© dans le monde occidental par les dix rois », anĂ©antira la ProstituĂ©e », mangera sa chair et la brĂ»lera au feu » Apoc. 1716. Elle avait prĂ©tendu s’emparer de la puissance religieuse, contrairement aux vues de l’Antichrist ; et de la puissance politique la BĂȘte sur laquelle la femme est assise contrairement aux vues du pouvoir impĂ©rial. C’est alors que la tribulation tombera sur cette fausse Épouse, devenue un poids insupportable pour ceux qui l’avaient d’abord tolĂ©rĂ©e comme agent de persĂ©cution, mais qui sont ensuite les instruments inconscients du terrible jugement de Dieu sur elle. Toute la civilisation attachĂ©e Ă  ce qui s’appelle aujourd’hui la chrĂ©tientĂ©, Ă  ce qui sera alors Babylone, sera anĂ©antie. En un seul jour viendront ses plaies ; en une seule heure, toutes ses richesses accumulĂ©es seront changĂ©es en dĂ©solation Apoc. 138, 10, 19. 2° La seconde classe comprend une grande foule que personne ne pouvait dĂ©nombrer, de toutes nations, et tribus, et peuples, et langues » Apoc. 714. L’Évangile de la grĂące, n’étant point parvenu Ă  cette multitude pendant la pĂ©riode actuelle, elle se convertira Ă  l’ouĂŻe de l’Évangile du royaume Matth. 2414 ; Apoc. 146. Cet Évangile du royaume, nous l’avons dit plus haut, est la bonne nouvelle portĂ©e par les disciples juifs le RĂ©sidu de Juda, d’abord parmi les villes d’IsraĂ«l, puis parmi les nations. Ils annoncent que le royaume des cieux s’est approchĂ© » et que, pour ĂȘtre sauvĂ©, on doit se soumettre au Roi qui va paraĂźtre. Cet Évangile fait donc appel Ă  la foi. Les douze apĂŽtres et le Seigneur lui-mĂȘme furent les premiers porteurs de l’Évangile du royaume Le royaume s’était approchĂ© », disaient-ils ; il Ă©tait au milieu des Juifs » dans la personne de JĂ©sus, le Roi ; mais ce premier ministĂšre juif fut interrompu par la rĂ©jection et la mort du Messie. Il fut remplacĂ© par l’Évangile de la grĂące et par l’économie actuelle qui substitua l’AssemblĂ©e Ă  la nation juive. Le RĂ©sidu juif de la fin reliera son tĂ©moignage Ă  celui des premiers disciples juifs ; c’est pourquoi le Seigneur dit Ă  ceux-ci ; Vous n’aurez pas achevĂ© de parcourir les villes d’IsraĂ«l, que le Fils de l’homme ne soit venu » Matth. 1023. La grande foule », Ă©vangĂ©lisĂ©e par ces disciples, aura part aux bĂ©nĂ©dictions du rĂšgne de Christ sur la terre pendant le millĂ©nium Apoc. 714-17. Auparavant une partie de ces fidĂšles sera mise Ă  mort pour avoir refusĂ© de se soumettre Ă  la BĂȘte et au faux prophĂšte Apoc. 1315. Ces bienheureux martyrs seront ressuscitĂ©s et auront part, avec tous les saints de la premiĂšre rĂ©surrection, Ă  la gloire dans les lieux cĂ©lestes Apoc. 152-4. Ils seront rĂ©unis aux martyrs de l’époque qui prĂ©cĂšde la grande tribulation les Ăąmes sous l’autel pendant l’heure de l’épreuve », Apoc. 69 et aux martyrs du RĂ©sidu Juif mis Ă  mort Ă  JĂ©rusalem Apoc. 117-12. Alors tous les saints ressuscitĂ©s et glorifiĂ©s dans les lieux cĂ©lestes exerceront le jugement avec Christ et rĂ©gneront mille ans avec Lui Apoc. 204. La grande foule », laissĂ©e sur la terre sans subir le martyre, hĂ©ritera du royaume qui lui est prĂ©parĂ© dĂšs la fondation du monde » Matth. 2534 et vivra en paix et en sĂ©curitĂ© pendant mille ans sous l’heureux sceptre du Roi des nations ». 3° La troisiĂšme classe comprend le RĂ©sidu juif, formĂ© Ă  JĂ©rusalem et en JudĂ©e, aprĂšs le retour national des Juifs dans leur pays, et dĂ©livrĂ© enfin lors de l’apparition du Messie sur la montagne de Sion Zach. 144 ; Actes 111. C’est de ce RĂ©sidu que parle le cbap. 24 de Matthieu, les chap. 111-13 et 1213-17 de l’Apocalypse, et une quantitĂ© innombrable de passages des prophĂštes. Il est composĂ© de deux compagnies. La premiĂšre s’enfuit, selon l’ordre donnĂ© par le Seigneur, lors de l’établissement de l’abomination » dans le temple de JĂ©rusalem, au commencement de la seconde demi-semaine de Daniel. Elle traverse la grande tribulation en pays Ă©tranger, parmi les nations qui, de toute part, entourent le territoire d’IsraĂ«l Matth. 2421, mais elle y est prĂ©servĂ©e en totalitĂ©, sans que le fleuve des peuples, lancĂ© par Satan Ă  sa poursuite, rĂ©ussisse Ă  l’engloutir Apoc. 1213-16. Ses souffrances seront indescriptibles Si ces jours-lĂ  n’eussent Ă©tĂ© abrĂ©gĂ©s, nulle chair n’eĂ»t Ă©tĂ© sauvĂ©e, mais, Ă  cause des Ă©lus, ces jours-lĂ  seront abrĂ©gĂ©s » Matth. 2422. La seconde compagnie du RĂ©sidu restĂ©e Ă  JĂ©rusalem pour y rendre tĂ©moignage, ayant continuellement la mort suspendue sur sa tĂȘte, mais soutenue de Dieu et agissant contre ses ennemis avec la puissance miraculeuse de MoĂŻse et d’Élie les deux tĂ©moins d’Apoc. 111-9, subira le martyre partiellement, mais surtout dans ses chefs. Ceux qui auront pĂ©ri pour leur tĂ©moignage ressusciteront aux yeux de leurs ennemis pour rejoindre, avec tous les martyrs de la fin, les myriades des saints glorifiĂ©s dans le ciel Apoc. 1111-12 ; 204. Les deux compagnies formant le RĂ©sidu de Juda, qui ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©es au milieu de cette Ă©pouvantable tribulation, — car, Ă  leurs souffrances physiques et morales, s’ajoutera le danger perpĂ©tuel d’ĂȘtre sĂ©duites par de faux Christs et de faux prophĂštes, Matth. 2424 — seront enfin dĂ©livrĂ©es par l’apparition glorieuse du Messie que leur peuple avait crucifiĂ©, et formeront le noyau de l’IsraĂ«l millĂ©naire. À ce noyau viendra se joindre, un peu plus tard, le RĂ©sidu des dix tribus, ramenĂ© dans son pays aprĂšs d’autres vicissitudes. * * * - La fin, la venue du Fils de l’Homme Matt. 2429-31 Il nous reste encore Ă  considĂ©rer un dernier point, mentionnĂ© au v. 29 Ă  31 du chap. 24 de Matthieu. Aux v. 4 Ă  14 le Seigneur dĂ©crit Ă  ses disciples le commencement de douleurs » ou l’heure de l’épreuve » qui visitera la terre pour Ă©prouver ceux qui y habitent. L’épreuve prĂ©cĂ©dera la fin, car le Seigneur dit Ă  son sujet La fin n’est pas encore ». Aux v. 15 Ă  28 il dĂ©crit la fin qui suit cette premiĂšre pĂ©riode v. 14, et nous trouvons ces paroles Alors viendra la fin ». Le Seigneur rĂ©pond ainsi Ă  la question de ses disciples au sujet de la consommation du siĂšcle » v. 3. Cette fin est remplie par la grande tribulation, accompagnĂ©e des Ă©vĂ©nements et des jugements terribles qui nous sont rĂ©vĂ©lĂ©s dans l’Apocalypse. Le dernier Ă©vĂ©nement de cette pĂ©riode est l’apparition subite du Seigneur, la venue du Fils de l’homme » pour exercer le jugement sur le monde rebelle OĂč que soit le corps mort, lĂ  s’assembleront les aigles » v. 28. Voyez Apoc. 1911-16, puis 28-29. Sa venue ou son apparition, suivi de toutes les armĂ©es cĂ©lestes, a pour but l’établissement de son rĂšgne par le jugement guerrier des nations, du peuple juif apostat, et de leurs deux chefs, la BĂȘte et le faux prophĂšte. C’est le dernier acte de la fin *, la derniĂšre explosion de la colĂšre de Dieu, le dernier rugissement du lion de Juda, prenant possession de la montagne de Sion et de la sainte citĂ©, capitale de son royaume terrestre. * Nous laissons intentionnellement de cĂŽtĂ© le jugement de l’Assyrien que nous traitons en dĂ©tail dans d’autres Ă©crits. Le chap. 24 de, Matthieu laisse entiĂšrement de cĂŽtĂ© Sa venue pour enlever les saints et les prendre auprĂšs de Lui dans la maison du PĂšre. Le Seigneur fait connaĂźtre cette vĂ©ritĂ© Ă  ses disciples en Jean 141-3, mais dans le rĂ©cit de Matthieu il n’aborde le sujet des saints de l’économie actuelle, de l’Église et de la maison de Dieu, que depuis le v. 45 de notre chapitre jusqu’au v. 30 du chap. 25, c’est-Ă -dire aprĂšs avoir traitĂ© des temps de la fin en rapport avec le peuple juif au chap. 241-43. Les v. 29 Ă  31 rĂ©pondent Ă  la question des disciples Quel sera le signe de ta venue ? » v. 3. Quand le Seigneur viendra enlever son AssemblĂ©e, avec tous les saints ressuscitĂ©s, il n’y aura pas de signes. La derniĂšre trompette » et la voix de l’archange » 1 Cor. 1552 ; 1 Thess. 416 ne retentiront qu’aux oreilles de ses bien-aimĂ©s. Les yeux des hommes qui habitent sur la terre » seront fermĂ©s Ă  cet Ă©vĂ©nement. Par contre, son apparition, sa venue comme Fils de l’homme, sera immĂ©diatement prĂ©cĂ©dĂ©e de signes ImmĂ©diatement aprĂšs la tribulation de ces jours-lĂ , le soleil sera obscurci et la lune ne donnera pas sa lumiĂšre, et les Ă©toiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront Ă©branlĂ©es » v. 29 *. * Il y aura des signes prĂ©cĂ©dant la pĂ©riode de la grande tribulation JoĂ«l 230, 31 ; il y en aura Ă  la fin de cette pĂ©riode, avant l’apparition du Fils de l’homme JoĂ«l 315 ; et ici, le vers. 29. Mais alors paraĂźtra le signe » au sujet duquel les disciples dĂ©siraient ĂȘtre renseignĂ©s. Ce signe sera le Fils de l’homme paraissant dans le ciel » *. De cette maniĂšre le Seigneur attache les yeux et les coeurs des disciples de la fin Ă  sa personne, Ă  travers tant d’évĂ©nements qui pourraient les en distraire. Il en est de mĂȘme pour nous aujourd’hui. JĂ©sus se prĂ©sente personnellement Ă  nous ; il dit Je suis l’étoile brillante du matin » ; il dit Je viens bientĂŽt », afin que l’Église n’attende pas autre chose que Lui-mĂȘme et puisse dire Amen ! viens, Seigneur JĂ©sus ! » * Dans la Parole, une personne est souvent un signe. En Luc 212, le signe est le petit enfant couchĂ© dans une crĂšche ». Le Seigneur ne donne aux Juifs qui le rejettent que le signe de Jonas ». En Apoc. 121, le signe est une femme » ; en 151, les sept anges », etc. Lorsque le Fils de l’homme, paraĂźtra sur les nuĂ©es, il sera vu de tous ceux qui n’ont pas voulu croire en Lui, quand il Ă©tait encore invisible Toutes les tribus de la terre se lamenteront quand elles verront le Fils de l’homme, venant sur les nuĂ©es du ciel, avec puissance et une grande gloire ». C’est alors qu’Il enverra, ses anges avec un grand son de trompette, et ils rassembleront ses Ă©lus des quatre vents, depuis l’un des bouts du ciel jusqu’à l’autre » v. 31. Comme la trompette avait rassemblĂ© les saints cĂ©lestes, elle sera maintenant le signe du ralliement de tous les saints terrestres, Juifs ou Gentils, qui auront part aux bĂ©nĂ©dictions de Son royaume glorieux. Cet exposĂ© que nous, aurions voulu pouvoir raccourcir, est destinĂ© Ă  prouver que, les temps de la fin, le jour de l’épreuve et le jour de la colĂšre, diffĂšrent essentiellement du jour de la grĂące et du salut qui luit encore pour un peu de temps sur le monde, Ă  travers les convulsions dont il est actuellement le théùtre. - Signes de la venue du Seigneur Matt. 2432-44 Quelques mots encore, sur les v. 32 Ă  44 de notre chapitre. Aux v. 32 Ă  34 le Seigneur fait savoir Ă  ses disciples ce qui leur permettra de reconnaĂźtre que le temps de leur dĂ©livrance est proche. D’abord la parabole du figuier Quand dĂ©jĂ  son rameau est tendre, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’étĂ© est proche ». Le figuier, comme la vigne et l’olivier, est un symbole du peuple d’IsraĂ«l. Quand donc le RĂ©sidu commencera Ă  bourgeonner et Ă  verdir, les disciples sauront que la saison de la moisson, qui sera celle de leur dĂ©livrance, est proche. De mĂȘme, quand ils verront toutes ces choses », c’est-Ă -dire leurs premiĂšres et derniĂšres afflictions, ils sauront que cela » — la consommation du siĂšcle et la venue du Seigneur — est proche, Ă  la porte ». Les disciples futurs, traversant de si cruelles angoisses, seront encouragĂ©s — et ils en auront grand besoin, — en voyant se dĂ©rouler sous leurs yeux les Ă©vĂ©nements de la fin, comme ils avaient Ă©tĂ© prĂ©dits. Ils seront ainsi gardĂ©s de se laisser sĂ©duire ou d’ĂȘtre portĂ©s Ă  des conclusions prĂ©maturĂ©es quand le commencement de douleurs » s’abattra sur eux. Lorsque l’abomination de la dĂ©solation sera Ă©tablie dans le lieu saint » ils sauront que les jours de leur dĂ©tresse seront abrĂ©gĂ©s, car elle ne dĂ©passera pas la derniĂšre demi-semaine de Daniel, c’est-Ă -dire trois ans et demi. Les fidĂšles du RĂ©sidu, ne connaissant qu’imparfaitement le Messie, et ne devant avoir les yeux complĂštement ouverts que lorsque, pareils Ă  Thomas, ils auront vu les blessures Ă  ses mains » Zach. 136, et auront reconnu le Seigneur de gloire dans le Sauveur, jadis crucifiĂ©, — le RĂ©sidu, dis-je, sera conduit pas Ă  pas, Ă  travers les Ă©vĂ©nements de la fin, jusqu’à la pleine connaissance de son RĂ©dempteur. Il n’en est pas ainsi pour nous Bienheureux », dit le Seigneur, Ceux qui n’ont point vu et qui ont cru » Jean 2029. Nous l’aimons sans l’avoir vu, et, croyant en Lui, quoique maintenant nous ne le voyions pas, nous nous rĂ©jouissons d’une joie ineffable et glorieuse », possĂ©dant dĂ©jĂ  le salut et la vie Ă©ternelle, et n’attendant plus que la gloire. Devant cette perspective et afin que, pauvres ĂȘtres infirmes que nous sommes, nous ne la perdions jamais de vue, le Seigneur prend soin de nous affliger pour un peu de temps et d’éprouver notre foi par le feu de diverses tentations, et c’est Ă  quoi doivent aboutir les Ă©vĂ©nements que nous traversons aujourd’hui. Ayons pleine confiance dans le rĂ©sultat que Dieu veut leur faire produire. Disons-nous avec l’apĂŽtre Cela est nĂ©cessaire », mais ne regardons pas Ă  ces Ă©vĂ©nements comme s’ils Ă©taient le signe de la venue prochaine du Seigneur pour son Église, ou mĂȘme comme un commencement de douleurs. Le RĂ©sidu, lui, aura besoin de ces choses par lesquelles il sera conduit Ă  la connaissance de Celui que son peuple avait rejetĂ©. Pour nous, la venue du Seigneur que nous connaissons sans l’avoir vu est, non pas une chose future, ni mĂȘme prochaine, mais une chose actuelle. Le Seigneur vient. Sommes-nous appelĂ©s Ă  attendre autre chose ? Attendons-le aujourd’hui, tout en profitant des Ă©preuves qu’il lui plait de nous dispenser. S’il nous faut passer par le feu du creuset, c’est afin que l’or soit purifiĂ© de tout alliage, et que l’espĂ©rance remplisse nos coeurs de la joie ineffable de sa prochaine venue ! Il vient ! Veillons sur l’huile de nos lampes. Si peut-ĂȘtre leur lumiĂšre Ă©tait prĂšs de s’éteindre, hĂątons-nous de l’attiser, afin que le Seigneur nous trouve l’attendant, comme de fidĂšles serviteurs, pour lui ouvrir aussitĂŽt, quand lui, le MaĂźtre et l’Époux, viendra et heurtera ! En vĂ©ritĂ© », ajoute le Seigneur, en parlant Ă  ses disciples des temps de la fin, cette gĂ©nĂ©ration ne passera pas que toutes ces choses ne soient arrivĂ©es » v. 34. Cette gĂ©nĂ©ration incrĂ©dule qui rejetait son Messie, descendu vers elle en grĂące, se retrouvera la mĂȘme, sans changement, Ă  la fin des temps. Comme le RĂ©sidu futur se rejoindra aux premiers disciples qui entouraient JĂ©sus, la nation apostate future se reliera Ă  celle qui, devant son Roi, venu comme Sauveur au milieu d’elle, criait Ôte, ĂŽte, crucifie-le ! » Quant Ă  ce jour-lĂ  et Ă  l’heure, personne n’en avait connaissance », sinon le PĂšre, mais ce dont les disciples pouvaient ĂȘtre assurĂ©s, c’est que leurs frĂšres juifs seraient sauvĂ©s Ă  la fin des temps, au travers de la tribulation, comme NoĂ© le fut au travers du dĂ©luge, et que la venue du Fils de l’homme, en enlevant les mĂ©chants, laisserait les justes ici-bas pour jouir du rĂšgne du Messie, comme Roi de justice, Roi de paix et Roi de gloire v. 37-44. 6 - Les Ă©vĂ©nements actuels ne sont pas l’ heure de l’épreuve » La conclusion que nous pouvons tirer de tout ce qui vient d’ĂȘtre prĂ©sentĂ© est celle-ci Les Ă©vĂ©nements que nous traversons ne sont en aucune maniĂšre, l’heure ou le temps de l’épreuve qui va venir sur la terre habitĂ©e tout entiĂšre, pour Ă©prouver ceux qui habitent sur la terre ». Dans le temps actuel la grĂące appelle les hommes par des jugements, aprĂšs les avoir appelĂ©s maintes fois dĂ©jĂ , soit par l’Évangile, soit par les soins de sa Providence. Dans un temps prochain le Seigneur Ă©prouvera, une derniĂšre fois les habitants de la terre par ses jugements, mais sans la ressource de la grĂące, afin de montrer si le coeur de l’homme est encore susceptible de repentance. Alors, si les hommes, et cela arrivera, continuent Ă  endurcir leurs coeurs, Dieu les endurcira et versera sur eux les sept coupes de sa colĂšre. Cet aveuglement, envoyĂ© de Dieu, a-t-il quelque chose qui doive nous Ă©tonner ?, Dieu ne doit-il pas montrer enfin sa justice en jugement, quand l’homme a refusĂ© de recevoir sa justice Ă  salut ? À combien d’épreuves la patience de Dieu n’a-t-elle pas mis le coeur de l’homme pĂ©cheur ? L’homme laissĂ© Ă  ses propres ressources, avant le dĂ©luge ; l’homme Ă©prouvĂ© par la loi, Ă©prouvĂ© par la prophĂ©tie, Ă©prouvĂ© par la grĂące, Ă©prouvĂ© enfin par les jugements de l’heure de l’épreuve qui prĂ©cĂšde la colĂšre finale ! Ont-elles manquĂ© en un seul point, toutes les voies de Dieu Ă  l’égard de l’homme ? Eh bien ! soit, il manque un dernier point. AprĂšs le dĂ©ploiement de sa juste colĂšre, Dieu soumettra encore l’homme Ă  l’épreuve de la gloire. Dix siĂšcles de ce rĂ©gime de paix et de justice, oĂč chacun de ses pĂ©chĂ©s Ă©tait rĂ©primĂ©, modifieront-ils peut-ĂȘtre son coeur ? À la fin de ce rĂšgne merveilleux Satan sera dĂ©liĂ©, et, sauf la multitude des Ă©lus, toutes les nations se soulĂšveront contre Dieu et contre son Oint. Le jugement des morts mettra fin, par une destruction Ă©ternelle, Ă  toute l’histoire de l’homme pĂ©cheur ! 7 - Les croyants, sel de la terre et lumiĂšre du monde Bien-aimĂ©s ! combien notre sort diffĂšre de celui-lĂ  ! Le jugement est derriĂšre nous et la croix de Christ est l’éternel tĂ©moin qu’il est passĂ© Ă  toujours ; la gloire de Christ va nous recevoir et rayonnera sur nous Ă©ternellement, quand nous serons dans la maison du PĂšre avec Lui ! Il vient pour nous y introduire ; mais, en son absence, il nous laisse encore, pour un jour peut-ĂȘtre, ici-bas, nous demandant de le faire connaĂźtre au monde, en reproduisant ses traits dans notre conduite jusqu’à ce qu’Il vienne. L’offrande de Lui-mĂȘme qu’il faisait Ă  Dieu, soit dans sa vie, soit dans sa mort, Ă©tait salĂ©e de sel, selon qu’il est dit Tout sacrifice sera salĂ© de sel » Marc 949 ; LĂ©v. 213. Le sel, Ă©tait, chez Lui, la saintetĂ© pratique, la sĂ©paration entiĂšre de tout son Être pour Dieu. À la veille de son dĂ©part il disait Ă  ses disciples Vous ĂȘtes le sel de la terre » Matth. 513. L’action et la prĂ©sence de son Esprit agissant dans le coeur des croyants pour y produire la saintetĂ© pratique, est actuellement la seule barriĂšre au dĂ©veloppement final de la corruption dans ce monde. C’est pourquoi le Seigneur dit Ayez du sel en vous-mĂȘmes » Marc 91. Si le sel devient insipide, avec quoi lui donnerez-vous, de la saveur ? Il n’est plus bon Ă  rien qu’à ĂȘtre jetĂ© dehors et foulĂ© aux pieds par les hommes. Il n’est propre ni pour la terre, ni pour le fumier » Matth. 513 ; Luc 1434. Sans une vie de saintetĂ© pratique, sans avoir nos coeurs sĂ©parĂ©s du monde et de ses convoitises, pouvons-nous ĂȘtre d’aucune utilitĂ© pour Christ et le reprĂ©senter ici-bas en son absence ? En nous accommodant au monde nous ĂŽtons toute saveur au nom de Christ et nous attirons un jugement sĂ©rieux sur nous-mĂȘmes. N’en avons-nous pas fait l’épreuve pendant l’annĂ©e qui vient de s’écouler ? Le Seigneur nous dit encore Vous ĂȘtes la lumiĂšre du monde » Matth. 514. Quel privilĂšge ! Il disait de lui-mĂȘme Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumiĂšre du monde » Jean 95. Il Ă©tait la lumiĂšre et cette lumiĂšre Ă©manait de Lui pour Ă©clairer toutes choses, tandis qu’Il marchait au milieu des hommes. Et maintenant il fait de nous cette lumiĂšre, car nous sommes lumiĂšre dans le Seigneur » Éph. 58. Nous sommes laissĂ©s ici-bas pour continuer son tĂ©moignage devant les hommes, car, comme le sel est en nous-mĂȘmes, la lumiĂšre luit au dehors. Avons-nous mis notre tĂ©moignage sous le boisseau ou sur le pied de lampe ? Notre lumiĂšre a-t-elle lui devant les hommes, comme une ville situĂ©e sur une montagne, qui ne peut ĂȘtre cachĂ©e ? Avec quelle humiliation ne devons-nous pas reconnaĂźtre que nous avons manquĂ© en saintetĂ© pratique, que nous avons manquĂ© comme tĂ©moignage du Seigneur ! Mais il en est temps encore ! Si la lumiĂšre est sous le boisseau, elle n’est pas encore Ă©teinte, et ce n’est pas Lui qui Ă©teindra le lumignon qui fume. Mettons diligemment notre lampe sur un chandelier qui la fasse connaĂźtre Ă  tous ceux qui sont dans la maison ». Nous allons ĂȘtre transportĂ©s dans la maison du PĂšre oĂč nous luirons comme le soleil Matth. 1343 ; alors la lumiĂšre sera parfaite, mais nous sommes la lumiĂšre du monde aujourd’hui devant les hommes. Marchons comme des fils de lumiĂšre ! Quand l’AssemblĂ©e aura Ă©tĂ© enlevĂ©e, le monde sera plongĂ© dans de profondes tĂ©nĂšbres La nuit vient, en laquelle personne ne peut travailler », et les hommes broncheront en marchant dans la nuit ! Jean 94 ; 1110. Ayons Ă  coeur de maintenir dans ce monde le caractĂšre cĂ©leste de Christ, et de rĂ©pondre Ă  notre vocation tandis qu’il en est temps encore ! Toutes choses devant donc se dissoudre, quels gens devrions-nous ĂȘtre en sainte conduite et en piĂ©tĂ©, hĂątant la venue du jour de Dieu ! » 2 Pierre 311-12.

dans les derniers temps les hommes seront